
Le désencombrement est un exercice physique mais aussi mental. A chaque objet, on doit se demander si oui ou non on doit le garder, on se demande pourquoi on l’a acheté, on se remémore des souvenirs avec, et on doit réfléchir s’il fait partie de nos “essentiels” ou pas.
Après plusieurs désencombrements, ré-encombrements et re-désencombrements, je suis habituée à cet exercice. Je suis retombée plusieurs fois dans le piège de la consommation inutile, et au fur et à mesure, j’affine ma stratégie pour ne plus me ré-encombrer, je me connais de plus en plus, et je connais mes points faibles.
Et c’est peut-être là l’unique solution pour ne plus se ré-encombrer : se connaître soi-même.
Car quand on se connait, on sait sur quels objets on craque d’habitude, même si au final, on n’utilisera pas ces objets.
Je voulais donc faire un peu le bilan de ce que ces années de désencombrement m’ont apprise :
#1 – J’ai été facilement influençable et je ne voudrais plus l’être
Combien de fois ai-je acheté un objet ou un produit qui m’ont promis monts et merveilles, et qui au final n’étaient que promesses? En général, il s’agit de gadgets, censés nous faciliter la vie. Mais il s’avère que l’utilisation de ces objets n’est finalement pas si pratique que ça et qu’on revient toujours à utiliser nos bons vieux basiques à la place, qui ont fait leurs preuves depuis des lustres.
Mais il y a aussi ces produits, en général des produits de soin, que je ne prenais pas le temps de bien utiliser comme si le fait juste de les posséder aller régler mes soucis. Et vient le jour où la date d’expiration arrive sans que le produit n’ait été utilisé…
#2 – Je ne suis pas une pro de l’organisation même si j’ai essayé plusieurs fois
Les organisations militaires, calculées à la minute près, ça ne marche pas pour moi. Je me suis débarrassé de plusieurs agendas familiaux à peine utilisés lors de mes désencombrements. Je me fait la promesse à chaque fois de bien m’organiser, je lâche toujours l’agenda à peine acheté.
Aujourd’hui, je m’organise avec l’agenda de mon téléphone pour mes rendez-vous, je décide de ce qu’on mange, le jour même, et il m’arrive de rater des anniversaires (un gros bisou à ma belle-sœur chérie). Peut-être que je devrais désencombrer encore plus mes engagements sociaux.
#3 – La vie est faite d’expériences et on doit savoir faire le deuil de nos rêves jamais accomplis
Pendant mes désencombrements, j’ai retrouvé plusieurs cahiers que j’avais avec pleins de projets dedans. J’aime bien mettre mes idées à plat sur papier. Et j’en ai eu des papiers à désencombrer. En même temps, tous ces écrits m’ont fait peur : combien de temps ai-je perdu à rêvasser à ces projets qui ne verront jamais le jour? Tant de temps perdu, finalement. Je me promets de mettre en priorité toutes les activités avec mes enfants avant mes projets persos.
J’ai aussi retrouvé des restes d’achats compulsifs : une tablette graphique, des ustensiles de peinture… Je voulais dessiner et peindre, je n’ai jamais pris le temps de m’y mettre vraiment.
#4 – Que la vie passe tellement vite et qu’il faut profiter de chaque instant
C’est pendant le tri des papiers administratifs que l’on voit les années défiler. On revoit tout ce qu’on a fait durant ces années. Peu importe ce qu’on fait de notre quotidien, le temps passe, et passe vite. Autant le remplir d’activités que nous aimons.
Et vous, qu’avez-vous ressenti pendant vos désencombrements?