
Maintenant que je suis une maman au foyer à temps plein, je me suis fixée comme objectif de désencombrer au maximum notre maison, pour ne plus avoir à se soucier des tris quand je retournerai travailler. Ca, c’est la théorie. La pratique est toute autre, car toute maman au foyer apprentie minimaliste pourrait témoigner avec moi, que ce n’est pas si évident que ça.
Parce qu’un nouveau-né a besoin de beaucoup d’attention.
Parce que la vie quotidienne continue (repasser, faire le ménage, récupérer le ptiboudchou à l’école et le divertir, faire le bain des petits, cuisiner…)
Parce qu’on a besoin de se reposer aussi (ben oui, quand même!!!)
Alors une fois tout ça fini, on a enfin le temps de se consacrer au tri. Et là, on doit prendre plusieurs décisions à la minute : je garde? je donne? je jette? Et si pour certaines pièces, la réponse semble arriver naturellement, pour d’autres en revanche, on réponds souvent par “Je vais le garder au cas où…”. Et à la fin du tri, on se retrouve avec presque la même quantité d’objets qu’au début. Démoralisant. On peut trouver plusieurs raisons personnelles à ce “au cas où” et en surfant sur les blogs parlant de minimalisme, on trouve presque toujours la même solution à ce blocage en se disant : “Si on n’a pas utilisé un objet dans les 12 derniers mois, c’est qu’on peut s’en séparer”. Ca peut peut-être marcher pour certaines personnes, mais ça ne marche pas toujours pour moi. Oui, par expérience, je peux vous dire que ce n’est vraiment pas facile de se débarasser des objets comme ça. Alors je rajoute un peu plus de détails à cette phrase pour m’aider : “Si on n’a pas utilisé un objet dans les 12 derniers mois, et si on pense en avoir besoin dans un futur indeterminé (le fameux “au cas où…”), alors posons-nous la question si on peut facilement racheter cet objet sans difficulté (on connait d’emblée le magasin où on peut le trouver et que le prix n’est pas exorbitant), alors oui, on peut s’en séparer”.
Cette dernière phrase m’aide plus à me séparer des objets. Mardi dernier, en plus de ma table basse, je me suis débarrassée d’un meuble composé de 3 tiroirs aux encombrants. Il était plein de “au cas où” malgré mes années de tri. Quel soulagement de ne plus l’avoir. J’apprécie plus l’espace que je gagne en me débarrassant de ce meuble que le confort d’avoir des objets pour faire face à toutes les situations (situations principalement imaginaires finalement). Et ça, ça n’a pas de prix!
Crédit photo : Loretta Humble