Je me suis fait la réflexion dernièrement comment le minimalisme anime ma vie depuis maintenant 12 ans. Avec ce que j’ai vécu, j’ai donc voulu mettre à plat les 10 étapes pour devenir minimaliste. Mes discussions avec quelques minimalistes autour de moi ont aussi convergé vers cette conclusion. A quelques étapes près, ils ont aussi vécu la même chose. Alors, je me dis que c’est peut-être tout bonnement le cheminement le plus commun pour devenir minimaliste.

1 – Une vie encombrée

Je pense que la plupart d’entre nous l’ont connu : cette impression d’étouffer sous les objets, les obligations, les emplois du temps, sous les ménage/repassage. Il faut réparer une chose, raccommoder une autre, ranger la cuisine, appeler quelqu’un, repasser les vêtements du petit, retrouver des papiers administratifs dans une pile, et j’en passe.

On courrait après le temps, et on pensait naïvement qu’on n’était juste pas doué pour l’organisation. On pensait que tout sera réglé, quand on aura mis au point un super système pour gérer notre temps, et vivre comme un robot au rythme des heures qui passent.

2 – Une lecture sur le minimalisme

Puis un beau jour, on tombe sur un livre, un blog ou un article de magazine, qui parle de minimalisme comme art de vivre, de la simplicité comme mode de fonctionnement, de ralentissement en “slow life“. On découvre un autre mode de vie plutôt que la course après une nouvelle organisation que nous n’avons même pas le temps de mettre en place.

D’ailleurs, j’en profite ici pour vous présenter ci-dessous mon livre « Maman Minimaliste » qui est sorti aux Editions Idéo en 2017 et qui pourrait humblement vous amener le déclic de cette vie plus simple.

Maman Minimaliste Mino Rakotozandriny

3 – Le déclic minimaliste

Et si au lieu d’organiser, de réparer, d’entretenir, de ranger… on éliminait, tout simplement? Tous ces objets que nous avons dans nos maisons ont besoin que l’on s’occupe d’eux. Quand on achète un gadget électroménager, il nous coûte plus que l’argent qu’on dépense pour lui en magasin : il coûte de l’espace à la maison, il coûte le temps qu’il faut pour l’entretenir, le nettoyer, le réparer, il coûte le déchet qu’il générera à la planète quand viendra le moment où on se débarrassera de lui. Alors, posons-nous la question avant d’acheter : vaut-il vraiment tout ça?

Si un gadget nous offre la possibilité de peler une pomme plus vite qu’un couteau normal, mais qu’il prend la place d’une brique de lait, qu’il peut se dévisser et que nous devons prendre le temps de le réparer, les quelques secondes qu’on gagne à peler notre pomme ne seront rien face à ce que l’on va perdre en acquérant cet objet. Le vieux couteau est de loin le meilleur outil pour peler une pomme. En plus, on peut également l’utiliser pour découper les légumes, la viande, le pain et même des fois, servir de tournevis ^^

4 – Une question existentielle : quel est mon essentiel ? 

Après cette prise de conscience, on se met à reconsidérer tous les objets qu’on possède :

  • Lesquels sont vraiment utiles et nécessaires ?
  • Lesquels sont issus d’un achat compulsif et se retrouvent au fond du placard juste après l’achat ?
  • Lesquels ne sont pas vraiment utiles mais indispensables à notre bien-être ?

Et de ces questions ressortira la liste de nos essentiels. Cette liste est totalement subjective car chacun de nous est unique. Cette liste dépends de nos activités, de notre métier, de notre situation de famille, et de notre environnement.

5 – Début du changement : désencombrement de la maison

On commence alors à trier nos affaires. A réfléchir à l’utilité de chaque objet qu’on possède. A voir s’il ne fait pas double emploi avec un autre. Et si l’autre n’est pas finalement plus pratique. C’est l’étape où on se demande comment on a fait pour amasser autant d’objets en quelques années, à retrouver des objets qu’on avait totalement oubliés.

Cette étape peut durer des mois, où même des années. Car même après un tri, il arrive qu’on se rende quand même compte de l’inutilité de certains objets qu’on avait gardés.

6 – Lutte contre les anciennes habitudes de consommations

La prise de conscience ne se limite pas seulement au désencombrement de la maison. Car si celle-ci est encombrée, c’est qu’il y a une raison : on a l’habitude de la remplir. Comment? En achetant des choses inutiles avec pour seul prétexte qu’elles ne sont pas chers par exemple. Ces mêmes choses prendront de la place à la maison, et deviendra le tas de fouillis qu’il faudra ranger tôt ou tard, car elles n’ont pas vraiment de place.

On se posera plus de questions lors de nos achats. Le geste sera plus intentionnel.

7 – Mise en place de méthodes minimalistes 

Quand les habitudes ont été identifiées et remédiées, on avance plus loin en coupant les sources d’encombrement à la source. Les abonnements qui nous envoient des livres que nous ne lisons pas, les catalogues ou les courriers postaux des magasins, les goodies gratuits…

Le but est ainsi d’éviter de réencombrer l’espace et de le garder épuré.

8 – Désencombrement de tous les autres domaines de la vie

Et vient le jour où l’on voit l’avantage d’une maison minimaliste, et on voudra faire de même dans tous les autres domaines/lieux de nos vies : au bureau, dans nos ordinateurs, dans nos emplois du temps, dans nos relations, dans nos obligations, dans nos activités…

9 – Plus de liberté, plus d’espace

Quand on prend moins de temps pour le ménage ou quand on se rend compte qu’on a tout un week-end sans rendez-vous obligatoire, alors, on a plus de temps à consacrer à notre famille, à nos activités préférées, celles qui nous font vraiment plaisir (lézarder sur le canapé avec un bon roman, bricoler avec ses enfants, une petite promenade en famille, ou travailler sur un projet perso…), celles qui nous tiennent vraiment à coeur…

10 – Minimalisme : mieux-être et paix intérieure

Le fait de se consacrer uniquement à notre essentiel, fait que nous savons plus ce que nous voulons vraiment dans la vie, et nous pouvons donc lâcher-prise sur le reste.

Le minimalisme nous enlève le poids de la société sur les épaules, en relativisant les situations, et en ne voulant pas s’encombrer de contraintes. L’aboutissement de tout ce chemin est pour moi un mieux-être et une paix intérieure.

10 étapes pour devenir minimaliste

Où j’en suis?

Personnellement, je me balade entre l’étape 8 et l’étape 10, c’est-à-dire que j’ai toujours des domaines de ma vie que je souhaiterai désencombrer, mais que je ressens déjà assez de liberté, suite à mes autres nombreux désencombrements, pour pouvoir me consacrer à des activités qui me tiennent à cœur. Je ressens donc déjà la paix intérieure pour certains domaines, comme le shopping de vêtements qui ne m’attire plus.

D’autres part, je peux encore me trouver à l’étape 5 dans certaines domaines, car étant un être humain, j’évolue, et ce que je considérai comme essentiel hier, ne l’est peut-être plus aujourd’hui. Il est donc important de vérifier de temps en temps que tout est encore aligné.

Si vous avez du mal sur la partie désencombrement, j’ai écrit l’ebook « 5 jours de désencombrement express » que vous pouvez télécharger ci-dessous ou ici, pour vous aider à avancer plus vite sur cette partie, et vous permettre de consacrer plus de temps à votre famille et à vos amis, ou bien d’avoir plus de temps pour avancer sur ce projet qui vous tient tellement à coeur, téléchargez mon ebook ci-dessous.

En optant pour le mode de vie minimaliste, j’ai pu m’atteler à l’écriture d’un livre tout en étant maman au foyer de 3 enfants. Et vous, quel projet voulez-vous accomplir ?

10 étapes pour devenir minimaliste
10 étapes pour devenir minimaliste
10 étapes pour devenir minimaliste

Connaître à l’avance les étapes que vous avez à affranchir facilitera votre cheminement vers le minimalisme 😉

Mino