Je me suis fait la réflexion dernièrement comment le minimalisme anime ma vie depuis maintenant 5 ans. J’ai donc repensé à toutes les étapes que j’ai vécu jusque-là, et j’en ai fait une infographie. J’en ai parlé à quelques minimalistes autour de moi, et à quelques étapes près, ils ont aussi vécu la même chose. Alors je me dis que c’est peut-être tout bonnement le cheminement général pour devenir minimaliste.
1 – Une vie encombrée : maison, bureau, emploi du temps, relations…
Je pense que la plupart d’entre nous l’ont connu : cette impression d’étouffer sous les objets, les obligations, les emplois du temps, sous les ménage/repassage. Il faut réparer une chose, raccommoder une autre, ranger la cuisine, appeler quelqu’un, repasser les vêtements du petit, retrouver des papiers administratifs dans une pile, et j’en passe. On courrait après le temps, et on pensait naïvement qu’on n’était juste pas doué pour l’organisation, et que tout sera réglé, quand on aura mis au point un super système pour gérer notre temps, et vivre comme un robot au rythme des heures qui passent.
2 – Une lecture qui change la vie : découverte d’un livre, d’un blog…
Et puis un beau jour, on tombe sur un livre, un blog ou un article de magazine, qui parle de minimalisme comme art de vivre, de la simplicité comme mode de fonctionnement, de ralentissement en “slow life“, plutôt que de la course après une nouvelle organisation que nous n’avons même pas le temps de mettre en place.
3 – Une prise de conscience sur cette société de consommation
Et si au lieu d’organiser, de réparer, d’entretenir, de ranger… on éliminait, tout simplement? Tous ces objets que nous avons dans nos maisons ont besoin que l’on s’occupe d’eux. Quand on achète un gadget electro-ménager, il nous coûte plus que l’argent qu’on dépense pour lui en magasin : il coûte de l’espace à la maison, il coûte le temps qu’il faut pour l’entretenir, le nettoyer, le réparer, il coûte le déchet qu’il générera à la planète quand viendra le moment où on se débarrassera de lui. Alors, posons-nous la question avant d’acheter : vaut-il vraiment tout ça? Si un gadget nous offre la possibilité de peler une pomme plus vite qu’un couteau normal, mais qu’il prend la place d’une brique de lait, qu’il peut se dévisser et que nous devons prendre le temps de le réparer, et qu’il est fait dans du plastique non recyclable donc un danger pour la planète, les quelques secondes qu’on gagne à peler notre pomme ne seront rien face à ce que l’on va perdre en acquérant cet objet. Le vieux couteau est de loin le meilleur outil pour peler une pomme. En plus, on peut également l’utiliser pour découper les légumes, la viande, le pain et même des fois, servir de tournevis ^^
4 – Des questions existentielles : quel est mon essentiel? et comment trier?
Après cette prise de conscience, on se met à reconsidérer tous les objets qu’on possède. Lesquels sont vraiment utiles et nécessaires? Lesquels sont issus d’un achat compulsif et se retrouvent au fond du placard juste après l’achat? Lesquels ne sont pas vraiment utiles mais indispensables à notre bien-être? Et de ces questions ressortira la liste de nos essentiels. Cette liste est totalement subjective car chacun de nous est unique. Cette liste dépends de nos activités, de notre métier, de notre situation de famille, et de notre environnement.
5 – Début du changement : désencombrement de la maison
Et on commence alors à trier nos affaires. A réfléchir à l’utilité de chaque objet qu’on possède. A voir s’il ne fait pas double emploi avec un autre. Et si l’autre n’est pas finalement plus pratique. C’est l’étape où on se demande comment on a fait pour amasser autant d’objets en quelques années, à retrouver des objets qu’on avait totalement oubliés. Cette étape peut durer des mois, où même des années. Car même après un tri, il arrive qu’on se rende quand même compte de l’inutilité de certains objets qu’on avait gardés.
6 – Lutte perpétuelle contre les anciennes habitudes de consommations
La prise de conscience ne se limite pas seulement au désencombrement de la maison. Car si celle-ci est encombrée, c’est qu’il y a une raison : on a l’habitude de la remplir. Comment? En achetant des choses inutiles avec pour seul prétexte qu’elles ne sont pas chers par exemple. Ces mêmes choses prendront de la place à la maison, et deviendra le tas de fouillis qu’il faudra ranger tôt ou tard, car elles n’ont pas vraiment de place.
7 – Mise en place de méthodes pour éviter le réencombrement
Quand les habitudes ont été identifiées et remédiées, on avance plus loin en coupant les sources d’encombrement à la source. Les abonnements qui nous envoient des livres que nous ne lisons pas, les catalogues ou les courriers postaux des magasins, les goodies gratuits…
8 – Désencombrement de tous les autres domaines de la vie jusqu’à l’arrivée au vrai essentiel
Et vient le jour où l’on voit l’avantage d’une maison minimaliste, et on voudra faire de même dans tous les autres domaines/lieux de nos vies : au bureau, dans nos ordinateurs, dans nos emplois du temps, dans nos relations, dans nos obligations, dans nos activités…
9 – Plus de liberté, plus d’espace : plus de temps pour ce qui nous tient vraiment à cœur
Quand on prend moins de temps pour le ménage ou quand on se rend compte qu’on a tout un week-end sans rendez-vous obligatoire, alors, on a plus de temps à consacrer à notre famille, à nos activités préférées, celles qui nous font vraiment plaisir (lézarder sur le canapé avec un bon roman, bricoler avec ses enfants, une petite promenade en famille, ou travailler sur un projet perso…).
10 – Mieux-être et paix intérieure
Le fait de se consacrer uniquement à notre essentiel, fait que nous savons plus ce que nous voulons vraiment dans la vie, et nous pouvons donc lâcher-prise sur le reste. Le minimalisme nous enlève le poids de la société sur les épaules, en relativisant les situations, et en ne voulant pas s’encombrer de contraintes. L’aboutissement de tout ce chemin est pour moi un mieux-être et une paix intérieure.
Où j’en suis?
Personnellement, je suis entre l’étape 8 et l’étape 9, c’est-à-dire que j’ai toujours des domaines de ma vie que je souhaiterai désencombrer, mais que je ressens déjà assez de liberté, suite à mes autres nombreux désencombrements, pour pouvoir me consacrer à des activités qui me tiennent à cœur. Je ressens donc déjà la paix intérieure pour certains domaines, comme le shopping de vêtements qui ne m’attire plus.
D’autres part, je peux encore me trouver à l’étape 5, au désencombrement de la maison, pour certains domaines, car dans la vie réelle, ceux-ci sont plus difficiles à maîtriser que d’autres, je parle des jouets d’enfants et des papiers administratifs, mes bêtes noires.
Si vous voulez savoir comment le minimalisme peut vous aider à gagner du temps dans votre vie quotidienne, et vous permettre de consacrer plus de temps à votre famille et à vos amis, ou bien d’avoir plus de temps pour avancer sur ce projet qui vous tient tellement à coeur, téléchargez mon ebook ci-dessous.
En optant pour le mode de vie minimaliste, j’ai pu m’atteler à l’écriture d’un livre tout en étant maman au foyer de 3 enfants.