
Dès que j’ai pris la décision de refaire un tri, d’emblée, j’ai redouté ce tri de livres. J’aime beaucoup lire, j’aime avoir des livres, et je n’ai pas encore succombé aux livres électroniques qui pourraient m’aider à désencombrer. J’ai de vrais livres en papier. Ceci dit, paradoxalement, je n’ai plus de bibliothèque depuis bien longtemps. J’avais une bibliothèque Billy de chez Ikéa, archi-pleine. Mais je m’en suis débarrassée il y a environ 3 ans, parce que j’avais fait un grand désencombrement à l’époque, en plus elle ne tenait plus très droite après un déménagement, et aussi parce vraiment, elle était plus là pour servir de nid à poussières qu’autre chose. A part mes quelques livres préférés, je relis rarement les livres, ils vont juste rejoindre la “collection”.
Alors j’avais fait un tri, j’ai donné, vendu certains livres, et j’ai mis ceux que j’aimais dans un carton, et je me suis abonnée à la bibliothèque municipale. Mais ça n’a pas suffi à calmer mes envies, car beaucoup de livres n’y sont pas, donc j’en rachetais tout de même des nouveaux. Ce nouveau tri m’a donc permis de voir où j’en étais vraiment, car n’ayant plus de bibliothèque, mes livres étaient un peu éparpillés entre ma chambre, le séjour, et le carton.
Quand j’ai dû regrouper tous mes livres en un seul endroit, je dois dire que ça a provoqué chez moi un gros ouf de soulagement, car je pensais vraiment que la situation était pire.
Et bizarrement, tout de suite, j’ai eu besoin de me séparer de la plupart d’entre eux. Mais cette fois, au lieu de les prendre un à un dans les mains, j’ai juste pris dans la pile ceux que je voudrais vraiment garder, et ça donne ça :
Je dois dire que je suis moi-même étonnée. C’est comme si le tri m’a tellement stressée à l’avance, qu’une fois les livres devant moi, je me suis sentie bête de les avoir gardé, et d’avoir ressenti ce malaise par rapport à ce désencombrement. Il y a certains livres que je n’ai pas lu, mais je ne suis pas sure de vouloir prendre le temps de les lire. De plus, je me dis que si jamais “un jour” j’ai vraiment envie de les lire, je pourrais toujours les chercher à la bibliothèque municipale.
Et un petit clin d’œil au minimalisme et tout ce qui tourne autour, j’ai regroupé les livres que j’ai qui traitent du sujet. Il manque certains livres comme L’art des listes, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi, L’art de l’essentiel et L’art de la frugalité et de la volupté de Dominique Loreau (haha, j’ai presque lu tous ses livres) que j’ai prêtés et qui ne sont pas revenus. Rajouté à cela, un nombre incalculable de ebooks trouvés ça et là sur internet.
Ça fait des années que la simplicité m’anime. J’en parle autour de moi, j’essaie de persuader mes proches. J’étais vraiment partie de loin, et ça a beaucoup changé ma perception de la vie. Alors j’ai comme une envie de faire quelque chose à mon tour : aider les gens à comprendre cette philosophie de vie, à désencombrer leur maison, à profiter de l’essentiel, de leurs familles, de leurs proches. On m’a fait connaitre récemment Elodie Wéry, une maman de 3 enfants, qui a fait du désencombrement et de l’organisation de la maison son travail, et je suis très admirative de son parcours. Je pense commencer un projet pour l’année à venir, peut-être pas un aussi grand que le sien, mais quelque chose dans ce sens : une aide pour les gens qui, comme moi au début, ne savent pas ce que vivre dans la simplicité veut dire, et pour qui désencombrer leur chez-soi représente un obstacle insurmontable. Pfiou, je vous jure, une 3ème grossesse, ça vous fait tourner la tête 😉 Je vous tiens au courant.
Et vous, vous arrivez facilement à vous séparer de vos livres? Qu’est-ce que la lecture vous a apporté? Et si vous-même vous avez besoin d’une quelconque aide, dites-le moi dans les commentaires.